Je vous présente ici un poème écrit en lien avec la peinture Le cri, de Munch :
Un sentiment de douleur
Au plus profond dans son cœur
Un personnage que l’on peut voir
Les mains posées tel un miroir
Sur son visage emprunt d’SOS
On peut sans doute y voir la détresse
Ce sentiment universel
Qui un jour où l’autre t’appelle
Toutes ces couleurs me paraissent paradoxales
Tant d’couleurs vives pour
un univers fatal
Ces touches de couleurs s’entremêlent à merveille
Du rouge, orange, bleu, vert, un mélange qui veille
A nous rappeler que le monde peut être désordonné
Comme doivent l’être les pensées de cet homme fatigué
Un pont droit dans le néant
Qui amène son habitant
Au milieu du tableau
Et nous montre son fardeau
Toutes ces choses là me paraissent irréelles
Les gens qui passent et le vent qui bat de l’aile
Une expression crispée, un minois désespéré
Une solitude profonde, qui n’est qu’accentuée
Par deux silhouettes qu’on aperçoit
Mais ces deux-là, ne l’aident pas.
Ce que j’aime dans l’art
C’est qu’on peut tout y voir
Je voudrai partager
une pensée que j’ai eue
Cette indifférence me rappelle celle qu’on a dans la rue
Lorsque nous marchons sans même se regarder,
Comme si de personne nous devions nous soucier.
En mille neuf cent dix ce pur tableau fut peint
Mais il résonne en moi comme contemporain
Mille interprétations
Mille versions,
Pour une seule passion.
MP
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